Des Cévennes au Burkina Faso

Regards croisés lors d'un voyage au Burkina entrepris par un agronome retraité qui a vécu 30 années en Afrique et un jeune homme des Cévennes.

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Nom :
Lieu : LANSARGUES et St. MARTIN DE BOUBAUX, Hérault et Lozère, France

Voyageurs curieux d'autres pays et d'autres hommes, voyageurs rêveurs en attente d'émotions, voyageurs disponibles prêts à suivre toutes les pistes.

vendredi 30 octobre 2009

Marrakech

30 octobre Marrakech

Nous sommes arrivé hier soir, à la nuit tombé, au camping « le relais de Marrakech » que nous avons eu quelques difficultés à trouver dans la nuit. Quelle bonne surprise ! un camping comme on aimerait en trouver plus souvent en France. Relativement ombragé, avec les places bien délimitée, accueil charmant dans une ambiance mauresque, avec des bâtiments ocres, qui encadrent une piscine très agréable entourée d’un gazon épais parsemé d’arbres et de parterres fleuris Mais il y a beaucoup de monde, une quantité incroyable de mobil- homes de 4X4 super équipés, de quelques tentes et nous avec notre petite Kangoo et nos 2 lits de camps à la belle étoile sous un ciel magnifiquement étoilé. C’a fait un peu tache dans le paysage mais on s’y trouve très bien.
Aujourd’hui nous avons visité l’essentiel de ce qu’il faut voir à Marrakech quand on ne dispose que d’une journée. Dans la matinée le palais de la Bahia, la place Jemaa-el-Fna le minaret de la Koutoubia, un tour de la médina et de ses petits commerçants et un repas au Café de Paris, l’après-midi le jardin de La Menara avec son pavillon d’été qui domine un immense bassin de 200m sur 160 (3,2 ha), l’ensemble dans un écrin de 10.000 Oliviers, l’endroit est fort agréable et reposant quand il n’est pas noir de monde, ce qui n’était pas le cas.
Demain matin, nous partirons de bonne heure pour le sud. Nous passerons par Ouarzazate pour gagner le sud d’Agadir et descendre vers Nouakchott que nous espérons atteindre d’ici 4 à 5 jours. Ce qui veut dire que nous ne pourrons pas communiquer avec vous avant cette date. Mais nous allons prendre des photos en pagaille pour le prochain rendez-vous.



La forêt de cèdres 
                                                   Transport de bétail

Sur la route entre Fès et Marrakech










Le camping




Le palais de la Bahia, cour des concubines




Fred sur la place Jemaa-el-Fna



Le minaret de la Koutoubia




Le Pavillon de la Menara

jeudi 29 octobre 2009

Fès

Mardi 27, Fès.
On a eu du mal à partir de Meknès, on s’y trouvait si bien !
Nous sommes ici depuis le début de l’après-midi. On a trouvé à se loger dans un petit hôtel simple et rustique mais relativement propre, adresse du routard en plein cœur de la ville nouvelle, du Maghreb. C’est très commode car il y a juste à coté un parking payant ou on a pu laisser la voiture.. Après une petite sieste, car la nuit précédente a été assez arrosée, nous avons déambulé dans la Médina que j’ai eu du mal à reconnaitre car tout a été refait,ou est en cour de réfection. Elle reste cependant toujours aussi belle et mystérieuse, surtout quand on s’éloigne des rues commerçantes ou on ne vend plus que des souvenirs, pour prendre les petites ruelles ou vivent et travaillent encore quelques artisans dans des échoppes minuscules. Là, tout est calme et on aimerait pouvoir pousser ces portes magnifiques qui ouvrent sur la vie intime des milliers de personnes qui habitent en ces lieux. Nous y avons croisé de nombreux enfants qui, sortant de l’école, assiégeaient l’étal du marchand de bonbon dans un brouhahas heureux et joyeux ; des mamans promenant leurs bébés ; des femmes revenant des courses, des vieux assis sur le pas de leur porte ; des hommes tressant les fils brillants et multicolores des passementeries qui orneront les kaftans brodés.




Bâb Boujloud




Rues de la médina de Fès


La tannerie


Un fondouk




La sieste de Fred 

L’hôtel est très bon marché mais c’est justifié car je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit à cause du bruit infernal de la circulation. En pleine nuit il y en a beaucoup moins mais les véhicules font un bruit insupportable qui vous réveille à chaque passage. En plein journée le fracas est tel que cela fait un énorme fond sonore, plus ou moins uniforme auquel on s’habitue et qui finit par anesthésier.
Donc j’ai eu quelques difficultés pour me lever, mais le jour étant là on a bien fini par émerger et la journée c’est bien passée. Petit déjeuner à la terrasse d’une pâtisserie quelconque, visite du centre artisanal, histoire de présenter à Fred différents produits classiques de l’artisanat Fassi de moins bonne qualité que ce qu’on peut trouver en cherchant bien dans les recoins de la médina.
Après un repas classique, on commence a en avoir marre des mets soit disants typiques, et une bonne petite sieste, nous avons consacré l’après-midi à la visite de l’enchanteur musée Dar Batha. Les collections présentées sont belles, un peu désuètes dans leur présentation, charmantes dans leur simplicité. La magie de ce musée tient essentiellement au calme rafraîchissant du jardin encadré de sa vieille galerie andalouse. On s’assied sur les marches face à l’allée principale et on se laisse bercer par la douceur du moment. J’ai la nette impression que beaucoup de touristes ne viennent là que pour ce moment.
Comme nous étions près d’une entrée de la médina nous en avons profité pour la traverser par un autre chemin qu’hier et c’est là que la nuit nous a surpris. C’est aussi un peu magique de la traverser dans l’obscurité éclairée seulement par les éclairages des boutiques plus ou mois violents et de temps en temps quand il n’y en plus par une vieille ampoule jaunâtre au coin d’une ruelle.
Demain matin on va essayer de se lever suffisamment tôt pour pouvoir prendre la route avant la grande ruée des milliers de Fassis qui vont au travail. Pourvu que nous puissions dormir correctement pendant la nuit !.




Le musée Dar Batha

Etal de boucher                boutique de nougats


Au gré des rues de la médina

Libellés :

lundi 26 octobre 2009

Meknès

Lundi 26 Octobre


Nous sommes arrivé depuis samedi soir. à Meknès ou nous sommes logé chez des étudiants en thèse, Julie ancienne du CNEARC, Younès et Zakaria anciens étudiants de l’ENA de Meknès. Leur accueil est si sympathique qu’on n’a plus envie de repartir. Il vivent dans une vaste maison ou l’on dort et travaille. Il y a des ordinateurs pour chacun et de quoi dormir pour un régiment mais presque rien dans le Frigo. Tous les repas sont pratiquement pris à l’extérieur sauf dimanche ou Julie nous a préparé de délicieux mets Marocains. Samedi soir après un bon repas dans une taverne ou on a pu boire de la bière (c’est appréciable et apprécié de temps en temps !) les garçons sont sorti en boite. Fred était ravi et moi j’ai passé une excellente soirée en compagnie de Julie qui m’a beaucoup parlé de son travail, de sa perception du Maroc et de sa culture.

Dimanche tout le monde était fatigué, le lever fut tardif et nous ne sommes sorti que l’après-midi pour faire une promenade en Médina et assister à un merveilleux coucher du soleil sur la ville.

Aujourd’hui Julie est repartie sur son terrain d’enquêtes, les autres on vaqués à leurs travail de thèse et Fred et moi sommes allé visiter le site Romain de Volubilis et le village de Moulay Idriss perché sur une colline à proximité. Dans ce village qui est en fait une ville sainte est enterré Moulays Idriss, arrière petit fils du prophète Mahomet et fondateur de Fès. Il convertit à l’islam les berbères de la région et fonda la première dynastie musulmane du Maghreb, celle des Idrissides

Aujourd’hui Moulay Idriss est la ville sainte du Maroc et le pèlerinage jusqu'à de village équivaut,, pour les plus pauvre au voyage à la Mecque.

Demain nous reprenons notre voyage, pas très loin car nous n’allons qu’à Fès



Meknès



Place el Hedim



Bab Mansour



Coucher de soleil sur la Médina


Volubilis



Arc de triomphe




Decumanus maximus



Colonnes de la basilique



Moulay Idriss



La ville vue d’une de ses parties hautes





Rues





Vieille porte

samedi 24 octobre 2009

la route

22 octobre
                 Çà y est nous sommes à Rabat depuis hier soir. Jusque là le voyage s’est passé sans encombre, comme prévu, sauf que la route a été plus longue que je ne l’imaginais. Presque 1800 Km depuis St. Martin de Boubaux.
Nous sommes parti de St. Martin à 9h30 après 10 bonnes heures de sommeil. Il fallait bien cela après les deux jours de fête et deux nuits presque blanches.
Comme mon ordi ne fonctionne pas, ou très mal , comme projecteur de films nous avions décidé de faire un stop à Lansargues pour prendre mon lecteur de DVD et laisser les cadeaux de Sylvestre et de Yves. Nous avons bien pris le lecteur et oublié les cadeaux si bien que je dois promeneur sur 20.000 Km un magnifique cheval en terre cuite provenant de l’Irak et une splendide terrine en faïence rouge pour faire des fois gras. Tous ceci nous sera très utile pour le voyage. Pourvus qu’ils tiennent le coup. Il va falloir que je trouve une petite cantine pour mettre tout cela bien emballé sur la galerie, la voiture commence à ressembler à un souk.
Il a fallu aussi faire quelques emplettes de cordons supplémentaires pour raccorder efficacement les différentes pièces du puzzle informatique. Pourvu que cela marche ! Tout ceci pour dire que nous ne sommes pas parti très tôt. Nous sommes entré en Espagne vers 16h  et le soir nous avons trouvé vers 23 h , un peu avant Saragosse, un très confortable hôtel, le long de l’autoroute, qui nous a accueilli pour la nuit.
Le lendemain nous avons fait Saragosse, Madrid où nous sommes un peu égaré, Algésiras ou nous sommes arrivé vers 22 h, après 12 h de routes et 1000 Km, complètement épuisés.
Hier nous avons pris le ferry à 11 h pour Ceuta ou nous sommes arrivé après 35 minutes de traversée confortable. On avait enfin l’impression de commencer le voyage et de profiter du moment. Les formalités à la frontières Marocaine se sont passées très facilement dans le plus grand désordre mais avec beaucoup de bonne humeur et de cordialité. Cela n’a pas pris plus d’une heure mais il y avait très peu de monde. J’imagine qu’en période de vacances ce doit être très dur. Donc premier enseignement : partir en dehors de périodes de vacances.
Ensuite ce fut une vrai promenade. Nous sous sommes arrêté à Midi (heure Marocaine – 2 par rapport à la France) dans une petite ville balnéaire entre Ceuta et Tétouan pour changer un peu d’argent et manger nos premiers plats exotiques ; un vrai régal. Le temps était gris et un peu frais, car il venait de pleuvoir, mais ce fut un vrai bonheur de manger dehors dans une petite rue passante du centre commercial.
Il nous restait toute l’après midi pour arriver à Rabat. De Tétouan, sur la méditerranée, nous avons pris une petite route qui nous a permis de traverser le Rif Nord Est en Ouest pour regagner Larache sur la côte atlantique. De la nous avons pris l’autoroute jusqu’à Kénitra. Comme nous avions du temps devant nous car notre rendez vous avec Soufiane avait été fixé vers 20 h, nous avons fait un petit détour par Mehdya plage, petite ville balnéaire sur l’atlantique. Il y avait du vent et de grosses vagues qui faisaient le bonheur des surfeurs. Ensuite ce fut la traversée de Salé et la recherche d’une place caractéristique qui pourrait être notre point de rendez vous avec Soufiane . La nuit était tombée depuis 18h, il y avait un monde considérable circulant en tous sens et Fred qui avait pris le volant sur l’autoroute conduisait imperturbable dans cette fournaise indescriptible en essayant de suivre mes indications, ce qui ne nous a pas empêché de faire deux fois le tour de la ville avant de trouver la place souhaitée. De la terrasse d’un petit café avons contacté Soufiane, il était sur la route entre Fez et Rabat et 1 h plus tard nous nous retrouvions.
Nous avons mangé de délicieux Tagines dans un agréable restaurant de la médina puis Spufiane nous a accompagné chez lui ou nous sommes actuellement.
Ce matin nous avons été prendre nos visas à la Chancellerie de la Mauritanie. Pas de problème, nous aurons le tout demain matin à 12 h. De là nous sommes allé nous promener dans la médina qui est moins spectaculaire que celle de Fès, puis nous  nous sommes reposé à la terrasse d’une bonne pâtisserie en jouissant du spectacle de la rue et enfin nous nous sommes retrouvé avec Soufiane pour partager le repas de midi.






Tout le long de la route entre Larache et Salé, entre mer et autoroute, il y a d’immenses serres  construites à base de poteaux de bois et de bâches plastiques qui abritent des cultures intensives de bananiers et d’avocatiers.




23 Octobre.
                   Ce matin nous avons récupéré nos passeports avec le visa Mauritanien. On devait les prendre à 12, on a pensé que peut être à 11 h on pourrait les avoir et on était pas les seuls, malheureusement non, tout était fermé. On est revenu à 12 h, après avoir passé une heurs dans un cybercafé pour répondre à nos, nombreux Emails d’encouragement  La situation était toujours la même. En fait nous les avons récupéré à 13 h. De là nous sommes parti visiter la Kasbah des Oudaïa, une petite cité fortifiée contrôlant l’embouchure de l’Oued Bou Regreg Qui fait la frontière entre Rabat et Salé.


Entrée principale de la Kasbah



Nous y avons passé 2h à déambuler dans des ruelles très étroites entre de splendides maisons toutes blanches avec la base des murs d’un bleu outremer extraordinairement lumineux. Deux heures de bonheur, d’autant plus appréciées que la Kasbah était presque vide de ses habitants et de touristes car nous étions le vendredi. Nous avons pu déambuler tout à loisir et contempler toutes ces belles ruelles sans être importuné par des personnes proposant leurs services pour te faire visiter les lieux.

Tout les petits commerçants étaient fermé, c’était un peu malheureux car la ville semblait morte et il était impossible de nous restaurer, ce que nous aurions bien aimé faire dans de cadre si agréable. Nous dûmes retourner en centre ville pour ce faire. Après le repas de midi que nous prîmes à 15 h 30, nous avons été visiter la tour Hassan. qui date du XIIé. et le Mausolée de Mohamed V . L’endroit est magnifique et le mausolée un extraordinaire ensemble architectural de marbre blanc aux colonnes finement ciselées .Le tombeau royal d’onyx blanc du Pakistan a été dressé sous une coupole d’acajou et de cèdre du Liban, doré à la feuille et parsemé de vitaux de couleurs vives qui le font ressembler à une immense rosace de cathédrale.  Une galerie fait le tour du mausolée ou repose aussi, dans deux coins opposés, Hassan II et son frère Moulay Abdallah. Elle permet aux visiteurs de contempler les tombeaux dans un recueillement émouvant, ponctué des prières permanentes d’un Imam qui se tient dans le fond de la crypte



        La tour Hassan face au Mausolée de Mohamed v